Elise Poivet, plus connue sous le nom de la maladresse, s’est formée et reconvertie il y a environ 5 ans à la poterie. Sa rencontre avec la terre lui permet aujourd’hui d’imaginer et de concevoir des pièces utilitaires en grès et en porcelaine. La jeune créatrice souhaite que ses objets « fassent partie du quotidien » de leurs possesseurs. Elise Poivet a décidé d’intituler son atelier « la maladresse ». Un terme poétique qui reflète bien ses créations : « J’ai tendance à être parfois trop perfectionniste mais le fait de, parfois, lâcher prise et de se laisser aller, peut nous amener à des pièces très touchantes. Laisser faire la maladresse et l’accident peut permettre defaire émerger la poésie » Si Elise Poivet a choisi la terre, c’est parce que c’est une des seules matières qui permet à l’artisan d’avoir un contact direct avec elle. C’est aussi ce qui permet à la créatrice de façonner ses pièces de manière spontanée. D’ailleurs, elle a comme adage une citation de l’artiste Pierre Soulages : « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche ».