LE TOTEM INVITE LA GALERIE PRISME 03/06 – 29/08

La galerie Prisme, anciennement les Modernistes, est installée à Paris dans le quartier d’Aligre et du faubourg Saint-Antoine. Après avoir défendu le mobilier des trente glorieuses pendant plus de 10 ans, la galerie a choisi de se consacrer principalement à la céramique moderne et contemporaine. A son actif plusieurs expositions autour du grès avec notamment des œuvres de Jacques Laroussinie, François Maréchal, Solange Garotte, qui font partie des grands céramistes de La Borne, mais aussi des œuvres plus anciennes de Vallauris, Paris, Saint-Amand. La galerie est également la seule à exposer depuis 2005 sur Paris les sculptures de Andrée et Michel Hirlet, plasticiens, dont le parcours a valu de nombreux articles et rétrospectives pour leur travail à quatre mains.


03.06 – 29.08 – GALERIE PRISME HORS LES MURS

La Galerie Prisme présente les pièces de Solange Garotte, Michel Lévèque, Yves Mohy, Elisabeth Joulia, Alain Babel, François Maréchal, Joëlle Deroubaix, Barbara Delfosse, Jean Linard, Pierre Mestre, Eva Eisenloeffel, Vassil Ivanoff, Bernard Prigent, Macy Dorf, Gustave Tiffoche, Robert Deblander.


03.06 – 14.07 / CHRISTIANE FILLIATREAU & CECILE MORIN VERDIER

Christiane Filliatreau vit et travaille dans le Lubéron, sur une restanque taillée à flanc de paroi .Cet environnement enveloppe l’artiste et son œuvre que l’on pourrait décrire comme minérale et végétale.A la fois sculpteur et dessinatrice, Christiane Filliatreau a l’habitude de dire « que ses pièces sont creuses techniquement, mais pas vides ». Ces formes éprises de liberté donnent au grès du mouvement , une impression de « métamorphose ».

©Cécile Morin Verdierok

Cécile Morin Verdier transforme de la matière “papier” pour parler du temps qui s’écoule et de la mémoire. L’accumulation de couches successives de papier est là pour exprimer les strates du temps. En « écorchant » cette surface des espaces cachés ou oubliés réapparaissent. Parfois c’est un espace vide qui surgit. L’usure du papier ou l’usure du temps. Au-delà de cette métaphore,  c’est un travail sur la transformation de la matière “papier” sous toutes ses formes : magazines, journaux, blancs épais ou fins.


15.07 – 29.08 / HOMMAGE A MICHEL HIRLET

Parisien de naissance, Michel Hirlet suit les cours du céramiste Pierre Fouquet à l’école des métiers d’art à la fin des années 50; c’est d’ailleurs là qu’il rencontre sa compagne Andrée avec qui il partagera une passion pour la céramique toute sa vie durant. La passion des volumes, de l’architecture et de la modularité leur permettra de participer à de nombreuses expositions et de collaborer pour le 1% à travers de gigantesques sculptures en grès dans le paysage français. En parallèle de ce travail du grès, Michel Hirlet a toujours aimé dessiner et peindre afin d’appréhender tous les rapports de lignes, de plans et de volumes qui font naître l’espace. Ses peintures recherchent une synthèse massive du contour des objets, leur découpe, leur résolution simplifiée par plan de couleurs. Certaines de ses œuvres évoquent les collages d’ Alberto Magnelli ou les toiles et dessins de Roland Bierge, dans leur reposante détermination. Michel Hirlet s’est éteint en Février 2020. Cette exposition rend hommage à l’artiste et son œuvre graphique très peu montrée.