MEHDI HARZALLAOUI

C’est en 1996 que Mehdi Harzallaoui découvre le métier de ciseleur en créant un premier atelier avec un ami diplômé de l’école Boulle. Cet atelier était destiné au travail du bronze d’ameublement. Cette période, qui dura quatre ans et pendant laquelle il rencontre un monde fait d’ateliers de bronziers, de fondeurs, de doreurs et de bien d’autres corps de métiers, sera décisif dans son engagement artistique. Il y voit des femmes et des hommes travailler la matière brute et la transformer en objets d’une grande valeur esthétique et technique. Depuis, il n’a cessé de chercher à reproduire ces gestes précis et délicats. Tout d’abord au service de collectionneurs d’antiquités orientales, pour quelques grandes marques de luxe, et aujourd’hui pour ses propres créations. La quasi totalité de ses réalisations sont des pièces uniques. Elles sont exécutées à main levée en partant d’une seule plaque de métal, le plus souvent de l’argent. Elles sont ensuite travaillées sur le recto et le verso.

Reproduire les gestes, immuables depuis des millénaires, et tenter de suivre les traces des artisans et artistes qui ont fait la grandeur de ce métier, demande patience et rigueur. C’est avec ces deux exigences que chaque jour, Mehdi Harzallaoui se remet à l’établi, pour que son travail trouve tous son sens.

En Novembre 2018 Mehdi Harzallaoui reçoit le prix « Coup de Coeur » du concours départemental des métiers d’arts.