GRANDS FEUX 2022 – 22/10 au 06/11

LE TOTEM DE LA BORNE a le plaisir d’inviter

RAISA SALVADOR, NATHALIE RICHARD, EMILIE VANHAECKE

Une exploration autour du #NOIR, de l’ombre et de la lumière.

Vernissage le 22 octobre de 15h à 18h
En présence des artistes. 
Ouverture du 22 au 30 octobre 2022du jeudi au dimanche de 15h à 18h


RAISA SALVADOR

Raisa Salvador est une céramiste brésilienne installée aux ateliers de la Morinerie à Saint-Pierre-des-Corps depuis 3 ans. Son travail de création commence par une approche artisanale de la céramique : des objets utilitaires, principalement des vases qui sont façonnés au tour de potier. Mais une fois la forme définie, ces objets se délestent de leurs fonctions usuelles pour devenir des supports d’expression plastique. Leurs surfaces rendent possible des expérimentations, des recherches autour des procédés et des matières. Le tesson reçoit des sillons, des dessins, de la peinture, des flammes et de la fumée. Sa recherche plastique ne s’arrête pas à cette rencontre entre forme et décor, c’est l’installation des objets dans l’espace, la scénographie de l’ensemble qui conclura le travail de création. Installées en masse ou individuellement, ses oeuvres invitent le spectateur a tourner autour, à s’approcher au plus près pour regarder et chercher dans les détails leurs fragilités. Sous ce regard se dessinent des lignes, des paysages abstraits, des cartes topographiques, une multitude d’interprétations possibles qui donnent mouvement et vie aux oeuvres.

https://www.instagram.com/raisa_salvador


NATHALIE RICHARD

Graphiste et photographe dans une autre vie, Nathalie Richard se forme aux techniques céramique en 2016 et ouvre son atelier à Paris. Elle oriente ses recherches sur l’harmonie et le contraste générés par le couple terre-émail. Passionnée par la matière, elle en exprime les forces naturelles. En utilisant principalement un grès noir chamotté, elle manifeste dans ses pièces la dureté des roches, l’âpreté de l’écorce, mais aussi les reflets de l’eau dans les creux de ses pièces utilitaires. Et parfois elle convoque la blancheur de la porcelaine pour la douceur nacrée du coquillage. Travaillant principalement au tour, elle en déjoue la rigueur et de façon très intuitive, recherche la liberté et la simplicité du geste pour aller vers des formes épurées, primitives. C’est encore au tour qu’elle crée de grandes formes, qu’elle décentre, et déforme ensuite pour leur imprimer d’autres mouvements plus sculpturaux. Alors émergent de lourdes formes noires, de matières volcaniques et rugueuses, dont la pesanteur est trompée par des lignes féminines et un galbe sensuel.

https://www.atelier-lemomentvenu.fr


EMILIE VANHAECKE

Émilie Vanhaecke a effectué trois formations au CNIFOP afin de se révéler avec la terre. Le tournage nécessaire aux bases d’une production utilitaire ; le module « céramiste créateur » afin d’élargir son horizon terre et le cycle de l’émail pour couvrir ses œuvres.
Elle débute avec la géométrie du cube à laquelle s’ajoutent d’autres surfaces tendues parallélépipède tronqué, pièce trapézoïdale.
Ce travail, parfois installé en duo, initie un dialogue silencieusement bavard. Engobe mat, émail noir enduisent ces volumes. Par contraste, des émaux texturés comme l’écume d’une vague finissante nappe une partie de la surface. De nouvelles formes, élaborées au colombin prennent de l’envol. De l’intérieur émane une force qui pousse les parois. Un utilitaire porcelainique aux décors précis complète sa création. Les cuissons électriques finalisent cette maitrise aboutie. ©Bernard David

https://www.laborne.org/fr/emilie-vanhaecke/