HABITAT – 28.09 / 03.11

Vernissage le 28.09 à 18h

Lucien Petit, Bernard Thimonnier, Jacques Laroussinie, Yseult YZ Digan, Alice Deloule

Habiter signifie communément le fait de vivre habituellement dans un lieu. S’il est une propriété fondamentale et séculaire pour l’homme, il s’agit bien de celle de l’habitat. Espace de protection et d’intimité, ce lieu de vie peut être défini avec une large palette de variations. Lorsque les artistes contemporains s’emparent du sujet, ils questionnent alors notre société actuelle.

Lucien Petit

L’œuvre céramique de Lucien Petit évoque la variété des formes d’habitats, mais aussi des modes de vie qu’ils génèrent. La production de l’artiste s’articule autour de l’architecture, la construction et plus généralement le contenant, régi par des lois contraires entre plein et vide, forme et contre-forme, élévation et éboulement, gonflement et incurvation, organique et minéral…

Jacques Laroussinie

Dés sa formation, Jacques Laroussinie a adopté dans la création céramique une voie qu’il poursuit sans digression : la réalisation d’architectures. Les ouvertures, les murs, les toits sont autant d’éléments jouant avec les failles, les orientations, les débordements, les inclinaisons, l’équilibre, la répétition et le rythme des compositions. Le rapport intérieur-extérieur, ouvert-fermé, visible-invisible, ne cherche en aucun cas à témoigner d’une quelconque réalité d’ici ou d’ailleurs ni même de représenter le vraisemblable.

Yseult YZ Digan

A travers une esthétique intemporelle, Yseult YZ Digan chemine par sa propre histoire et reflète notre époque et nos sociétés d’une lumière qui, pour douce, n’en est pas moins étonnamment fidele. Dans le projet « Lost in the city » elle portraitise des villes contemporaines ; en les confrontant, elles les révèlent. Chaque ville a une identité propre, d’autant plus forte lorsque l’on change de pays, ou bien même de continent. Les différences climatiques, culturelle, religieuses, ou démographiques font que chaque ville est unique et témoigne d’une spécificité. Ces spécificités sont ainsi le reflet de l’état de notre société et mettent en exergue des problématiques urbaines contemporaines ; pollution, surpopulation, déclin économique, croissance, fragilité climatique et/ou environnementale, …

Bernard Thimonnier

Le travail de Bernard Thimonnier porte une réflexion sur l’union des matières : bois, plomb, pierre, cire, papier, céramique. Les matériaux élémentaires se superposent et s’épousent dans une brutalité harmonieuse, une confrontation directe. L’artiste s’inspire manifestement de l’espace monumental comme de la diffusion spirituelle et mystique qui s’en dégage.Il aime à révéler la vérité brute de la matière en reprenant des formes architecturales abstraites, dans des apparitions chocs, une métaphysique existentielle. 

Alice Deloule

Après des études aux Beaux-arts et une expérience de plus de quinze ans dans la création de bijoux, Alice Deloule a décidé de s’orienter vers les maquettes. Sa réflexion sur l’urbanisme et l’habitat lui permet de trouver des réponses sur sa situation dans l’espace. Son univers … le monde de la miniature au 1/24 ème. Alice Deloule a remporté le Prix Touraine Métier d’Art 2014. Savoir faire technique, respect des côtes et des échelles … Toutes ces créations demandent de la minutie, une grande patience, de l’ingéniosité et du temps. Sous ses doigts, les matières prennent forme. Elle fait appel à des techniques orientales. Le kirigami l’art de couper le papier et l’origami, l’art de plier.